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PERIOSTITE ET FRACTURE DE FATIGUE

Toute douleur chronique au niveau du tibia doit orienter vers le diagnostic de périostite plus fréquent que celui de fracture de fatigue.

Ces lésions sont du fait de microtraumatismes répétés engendrés par la pratique sportive. Les premières descriptions remontent à 1887 par PAUZAT chez le soldat ayant effectué une marche forcée. Les études sont essentiellement faites chez le militaire jusqu'en 1960. Puis les observations chez les sportifs deviennent de plus en plus fréquentes du fait du développement des entraînements et des sollicitations compétitives.

1. Définition :

La périostite ou shin plint est un décollement du périoste de l'os qui est constitué de deux couches superficielle et profonde. Différents processus pathologiques sont possibles. La périostite se manifeste comme une douleur située en général au niveau de la face antéro-interne du tibia d'apparition progressive (gêne à la fin de l'effort).

Cette douleur est récidivante à l'effort puis permanente ; la palpation de la zone est douloureuse avec un aspect crênelé de la face antéro-interne du tibia sous le doigt. Un petit oedème local peut apparaître. Cette périostite négligée peut évoluer vers une fracture de fatigue.

La fracture de fatigue ou de contrainte survient sans traumatisme sur un os sain chez un sujet en bonne santé pratiquant une activité sportive. La fracture de fatigue du tibia est essentiellement métaphysaire supérieure ou inférieure ; La douleur elective à la palpation et une petite tuméfaction est retrouvée. Le début peut être progressif ou brutal avec une douleur très vive.

2. Facteurs favorisants :

Surmenage sportif, reprise de l'entraînement brusque, surface inadaptée, nouveauté des exercices.

* Matériel inadapté, chaussage défectueux ou inadapté, troubles morphostatiques (avis podologique).

* Certains médicaments (corticoïdes).

* Fréquences chez les sportives anorexiques.

3. Examens complémentaires :

* Radiographies et tomographies (coupes). A noter que les images radiologiques peuvent être normales dans un premier temps du fait d'un décalage entre les signes cliniques et les signes radiologiques.

* Scintigraphie osseuse : permet de faire le diagnostic précoce d'une fracture de fatigue avec une hyperfixation intense très localisée au point douloureux.

* I.R.M. (Index de Résonnance Magnétique) : non systématique car coût élevé de l'examen, permet un diagnostic précoce comme la scintigraphie.

4. Attention aux autres causes :

* Atteinte neurotronculaires (branches nerveuses) : diagnostic clinique et paraclinique (E.M.G. : électromyogramme).

* Syndrome de loge chronique de jambe : il s'agit en général d'une douleur d'effort stéréotypée à type de striction et d'apparition progressive, toujours pour le même type d'effort. Il n'existe aucune manifestation au repos.

5. Traitement :

5-1. Fracture de fatigue :

* Repos avec mise en décharge de 4 à 6 semaines (cannes anglaises).

* Chirurgie dans certains cas rares.

5-2. Périostite :

* Repos relatif, adaptation de l'entraînement, kinésithérapie

* Le traitement est avant tout préventif avec une adaptation de l'entraînement, choix du matériel (chaussures), correction des troubles morphostatiques (podologie).

 INFO DOP

Le CANNABIS, qu’est-ce que c’est ?

La Commission médicale du CIO a décidé le 28 avril 1998 de faire figurer les cannabinoïdes sur la liste des produits considérés comme dopants. Les substances actives du cannabis agissent essentiellement (mais pas seulement) sur le système nerveux. Certains effets de la prise de cannabis peuvent trouver leur place dans une stratégie de dopage sportif :

         - Diminution des réactions à la douleur

         - Libération de la libido (action euphorisante)

         - Lutte contre le stress, l'anxiété avant, pendant et après l'effort

         - Modification de diverses facultés de perception sensorielle (augmentation de l'acuité visuelle et auditive accompagnée par une distortion de la perception temporelle et spatiale).

Des sportifs utilisent effectivement le cannabis avec pour objectif d'améliorer leurs performances en compétition.

Certains sports sont plus particulièrement concernés (tennis, escrime, tir, équitation ou sports d'équipes tels que le football, le handball…).

Il est difficile d'apprécier les objectifs réels de la prise du produit, dans la mesure où le principe actif majeur du cannabis n'est éliminé que très lentement par l'organisme, et se retrouve dans les urines plusieurs semaines après une prise (voire même après une exposition incidente prolongée à une atmosphère chargée de fumée de cannabis). Il est très vraisemblable qu'une majorité des sportifs contrôlés positifs au cannabis, ne recherchaient que les effets récréatifs du produit.

Les effets indésirables du cannabis

Dans le court terme, la prise incidente de cannabis n'entraîne d'effets indésirables majeurs; le risque principal résulte des conséquences éventuelles d'un état d'ébriété plus ou moins prononcé. Dans le long terme, l'usage fréquent et régulier du cannabis entraîne une perte d'attention et de motivation.

Le cannabis et les sportifs

En ce qui concerne les problèmes liés à la pratique du dopage, la cannabis apparaît comme un cas particulier dans la mesure où :

Malgré son interdiction dans de nombreux pays où il est considéré comme un stupéfiant, le cannabis est assez largement considéré comme produit récréatif, sans intention de se doper.

De ce fait certains contestent le fait que le cannabis soit placé sur la liste des produits dopants. 

Doit-on considérer le cannabis comme un produit dopant ?

Oui sans hésitation. Il est clair que des sportifs utilisent cette substance pour améliorer leurs performances en compétition.       

Tous les sportifs qui ont été contrôlés positifs à la cannabis cherchaient-ils vraiment à améliorer leurs résultats sportifs ?

Non bien sûr. Il est vraisemblable que sur les 109 sportifs contrôlés en France en 1999 dans toutes les disciplines sportives et qui ont été positifs au cannabis, une grande majorité ne recherchaient que les effets récréatifs du produit.

Il reste que le cannabis est bien potentiellement un produit dopant, il est parfaitement légitime que le sport, outil d'éducation, d'intégration proscrive l'usage du cannabis, tout comme il proscrit d'ailleurs l'usage du tabac et de l'alcool.

De ce point de vue, la démarche du CIO qui place le cannabis sur la liste des produits interdits est parfaitement cohérente.

Dr. Béchir BOUDJEMMA

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