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de la ligue hauts-de-france d'athlétisme

LA TENDINITE DU TENDON D'ACHILLE 

INTRODUCTION

La pratique de l'athlétisme sollicite de manière répétitive le tendon d'Achille. Il fait partie du système musculo-tendineux qui joue un rôle primordial dans la propulsion de la foulée mais aussi un rôle d'amortisseur lors des réceptions de sauts. Cette action frénatrice entraîne de très fortes contraintes mécaniques. Les microtraumatismes répétés vont être la source d'une inflammation de ce tendon.

 

RAPPELS ANATOMIQUES

 

CAUSES

* Le travail excentrique (pliométrie par exemple)

* Le chaussage inadéquat

* Le type de sol (sol trop dur, trop glissant)

* Erreurs d'entraînement (répétition ou amplitude excessive d'un geste stéréotypé, erreur de programmation d'un geste sportif, surmenage et non-respect des temps de repos)

* Troubles de la statique du pied

* Séquelles d'entorse de cheville avec diminution de la flexion dorsale de la cheville ou perte de puissance musculaire du mollet.

* Le vieillissement ! (eh oui !)

* Une mauvaise hygiène de vie (alimentation hyper protidique, hydratation insuffisante, alimentation acidifiante…).

* Déséquilibre postural (bassin, rachis, ATM ?).

 

LES SYMPTOMES

La douleur tendineuse survient souvent au début de l'effort et disparaît avec l'échauffement (stade I). Elle peut réapparaître au décours de l'effort (stade II), voire devenir invalidante durant toute la pratique sportive (stade III). La rupture du tendon correspond au stade IV.

LA PATHOLOGIE

 

3 types de tendinites :

* Tendinite siégeant à l'insertion calcanéenne souvent en conflit avec le contrefort de la chaussure.

* Tendinite dans le corps du tendon avec possibles nodules.

* Tendinite à la jonction musculo-tendineuse.

 

LE DIAGNOSTIC

 

Il comprend une douleur à la palpation, à l'étirement tendino-musculaire, et lors de la contraction résistée (décoller le talon en appui sur un pied ou au sautillement monopodal).

D'autre part, le tendon apparaît épaissi.

 

LE TRAITEMENT

 

Repos sportif :

Indispensable, souvent difficile à faire admettre à l'athlète. Il pourra être relatif en proposant des activités non contraignantes pour le tendon d'Achille (vélo, aquajogging, rameur).

 

Les anti-inflammatoires et la mésothérapie :

Sur avis médical. Les infiltrations n'ont pas leur indication fragilisant fortement le tendon. Les gels anti-inflammatoires sont intéressants.

 

La cryothérapie :

Par glaçages pluri-quotidiens de 20'.

 

La kinésithérapie :

Les séances comprendront de la physiothérapie (ionisations - ultra sons - courants antalgiques) massage du mollet à visée drainant et décontracturant, massage transverse profond sur le tendon, étirements spécifiques en décharge puis en charge, un travail musculaire parfois couplé à l'électrostimulation et enfin travail de proprioception.

 

Le podologue :

Apportera des solutions en rééquilibrant les appuis par des semelles thermomoulées.

 

LA REPRISE

 

Ne sera conditionnée que par une nette diminution des douleurs.

On évitera dans un premier temps les efforts de type lactique.

On peut conseiller au départ le port d'une talonnette type Viscoheed ou Sorbotanne.

La pose d'un strapping peut être envisagée.

Toute séance sera suivie d'étirements et de glaçages systématiques.

 

LA PREVENTION

 

 * Avec l'entraîneur :

Adapter ou revoir le geste sportif pour qu'il soit bien équilibré.

Respecter les temps de repos. Revoir les programmes d'entraînement, l'équilibre compétitions-entraînement-repos.

Insister sur la PPS avec travail de pieds important (multibonds-escaliers-…)

* A la ville :

préférer les chaussures de ville avec talon permettant de soulager le tendon d'Achille

* Après l'effort :

glaçages et étirements systématiques du mollet mais aussi de toute la chaîne musculaire postérieure. Hydratation importante.

* Hygiène de vie : éviter la charcuterie, les viandes grasses, les graisses cuites, les sauces, cacahuètes and &, alcool, café. Boire au moins 1,5 litre d'eau par jour et plus l'été.

* Veiller à l'hygiène bucco-dentaire (traquer les caries).

* Eviter l'entraînement sur les sols trop durs.

* Changer régulièrement de chaussures de sport (perte de l'amorti)

Attention aux pointes avec des spikes trop longues;

 

CONCLUSION

 

La collaboration multidisciplinaire s'avère des plus utiles entre athlète, entraîneur, médecin du sport, kinésithérapeute et podologue.

La prévention semble essentielle.

La blessure n'est jamais le fait du hasard ou de la malchance. La douleur est toujours une sonnette d'alarme qu'il faut écouter et analyser.

D'autre part, il est utile de rappeler que la tendinite est souvent l'expression locale d'un conflit qui oppose le sportif à sa discipline favorite et que dédramatiser sera parfois plus utile que s'acharner à guérir à tout prix…

 

 

Frédéric FAUQUENOI

Kinésithérapeute LNPCA

 

 

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