|
||||
Les régionaux au coeur du Meeting : suite des réactions à chaud
Sans faire vraiment partie de l’avant programme, puisque couru à 20h48, en plein cœur du meeting, on retrouvait la finale du 800m national, à forte dominante régionale. Mathias VERSAEVEL étant chargé de donner le train, les records ont une fois encore volé en éclat. Petite explication de Nicolas DECATOIRE : "Je finis en 1’54, je bats mon record. C’est énorme comme ambiance. Déjà en avant programme du meeting c’est quelque chose, mais là, dans un stade plein qui nous encourage comme des vedettes, ça donne des ailes ! Il y a même des petits qui nous demandent des autographes ! On a quasi rien pu suivre de ce qui s’est passé avant, alors je me dépêche pour voir la suite du programme !"
Même constatations du côté de Thomas LARCHAUD : "Je pars derrière, pour ne pas dire dernier, puis je remonte progressivement et je mets 1453, au finish. J’avais un peu peur de m’enflammer vu l’ambiance sur la piste, mais ça m’a vraiment poussé dans la dernière ligne droite. C’était vraiment super, j’espère avoir la chance de revivre ça !"
En dépit de sa victoire, Vanessa BOSLAK était un peu déçue de son concours, puisque après avoir franchi 4m50 au premier essai, elle échouait 3 fois à 4m66, ce qui aurait constitué un nouveau record de France. "On a demandé à changer le sautoir de sens car on avait le vent dans la figure, mais les organisateurs pour diverses raisons (timing, TV) n’ont pas accepté. C’est dommage car à chaque saut on y laisse quelques forces, et ça me coûte peut-être un nouveau record ici, dans ma région. C’est toute fois plutôt encourageant car il s’agissait d’avantage d’une compétition de reprise qu’un vrai objectif. Il fallait surtout trouver des marques pour la suite de la saison, choisir ses perches… Normalement je suis déjà qualifiée pour les championnats d’Europe, j’espère y faire de belles choses. »
Amélie DELZENNE, après avoir passé 4m au premier essai, échoua 3 fois à la hauteur supérieure.
Elise DUBOQUET de son côté a dû se contenter de 3m80. « C’est nul, et j’ai vraiment la rage. Je ne me cherche pas d’excuse mais ça fait une semaine que mes perches sont en transit sur Paris : Le week-end dernier, j’ai participé au meeting de Thonon, on m’avait confirmé que je pouvais reprendre l’avion avec mes perches de Genève, mais au dernier moment Air France m’annonce que ce n’est pas possible, qu’elles ne rentrent pas dans la soute ! Jusqu’à mercredi, je ne savais pas trop où elles étaient passées, Genève me disait qu’elles étaient parties, mais à Paris il n’avait encore rien reçu. Finalement jeudi on me dit qu’elles sont enfin arrivées à Paris et qu’on me les livre aujourd’hui (vendredi), mais ce midi on me dit que je dois aller les chercher ! ! ! Du coup on a du chercher en toute urgence des perches qui pourraient convenir, on en a trouvé des vieilles mais j’ai pas eu du tout de bonnes sensations avec. J’arrive juste à passer une barre, et encore, au 3ème essai ! J’ai vraiment la rage, surtout que ça m’arrive ici, dans ma région. J’avais à cœur de bien figurer…C’est râpé ! »
Sur le 1500m, après une course pleine de volonté et même si elle a réalisé les minima pour les Europes, Maria MARTINS était elle aussi très déçue. " Bon, je fais les minima, c’est déjà ça mais ça ne suffit pas ! Je mène un petit moment mais quand les filles me passent à 150m de l’arrivée, je me fais ramasser sans pouvoir réagir. Il y a encore du boulot ! J’ai eu un petit problème avec les séances de vitesse à cause d’une douleur derrière le genou. Mais bon, ce n’est que ma première course, en général il faut 4 courses pour être en forme. Je vais donc continuer à courir en compétition, le chrono devrait s’améliorer".
Alain Ligner, son entraîneur, partageait globalement son avis : "C’est pas terrible, mais ça reste une course de rentrée. Dès l’échauffement, j’ai su que ce ne serait pas une grosse perf. Elle n’avait pas de sensations à l’échauffement, ses lignes droites étaient molles, et avec Maria, ceux sont des signes qui trompent rarement. Elle manque un peu de rythme, mais bon, la saison est encore longue !"
Chez Gaétan BUCKI, les sentiments étaient également plutôt nuancés : "Je ne fais que 19m16, mais je manque d’entraînement. J’ai du m’arrêter après la saison en salle pour un problème de dos, puis j’étais en formation professionnelle sur Paris et surtout je me blesse à la cuisse le mois dernier en tombant dans mon escalier. J’ai comme une petite déchirure au niveau du vaste externe, donc depuis je n’ai pu faire mi muscu ni technique… Ce qui fait pas grand’chose ! Une blessure ça tombe toujours mal, mais là s’est en pleine préparation spécifique. J’avais un peu d’appréhension avant de lancer, je ne pouvais pas être à 100% de peur de faire pire que mieux. J’ai encore une petite douleur, mais ça ressemble plus à une douleur chronique qu’à quelque chose d’aiguë. Le plus important, c’est que j’ai été capable de lancer. C’est plutôt rassurant pour la suite. J’aurai bien aimé pouvoir soigner ça mais dès jeudi, il y a la sélection pour la Coupe d’Europe. Je me dois d’y participer même si je ne suis pas à 100%. Yves NIARE peut aussi avoir un problème de forme. Ensuite j’espère me remettre dans une logique de progression et pouvoir à niveau viser les 20m. Cet hiver, je me sentais assez proche de cette distance, aujourd’hui c’est moins le cas. Ces blessures ont vraiment provoqué une rupture dans ma progression, c’est dommage. Là, je vais faire de mon mieux avec ce que j’ai, tout en visant les minima (19m70). J’ai jusqu’au France pour les faire."
Carima LOUAMI revenait également sur piste après une blessure cet hiver : "Avant le départ, j’avais un peu d’appréhension, c’était le première fois que je me blessais sérieusement. Mon objectif, étant la seule française de la course, était de ne pas finir dernière. Finalement je fais 6, à la lutte avec la 5ème (11’’65 contre 11’’ 64). Suite à ma blessure, je sens que je manque encore un peu de tonicité, mais c’est plutôt encourageant. Maintenant, j’ai envie de courir, d’enchaîner des courses pour pouvoir baisser mon chrono et gagner une place dans le relais 4x100".
Ses comparses d’entraînements ont connu des sorts divers dans la finale B du 100m. Le plus malheureux était sans doute Stéphane GALBERT, en dépit d’un excellent départ. « Les 2 faux départs m’ont donné une crampe, j’ai préféré m’arrêter plutôt que de me blesser ! » .
Mohamed REKHAIL a également eu du mal après les faux départs provoquant la disqualification du brésilien DA SILVA : « Mon deuxième départ était bon, mais c’était encore un faux départ. Et le troisième a été mauvais : je me relève trop tôt, je n’ai pas assez poussé. C’est dommage parce qu'une fois debout, je ne lâche rien sur les autres. À la vue de mes erreurs techniques, c’est plutôt un bon chrono. Sans elles, je peux espérer faire au moins 2 dixièmes de mieux que mes 10’’85 de ce soir. »
Martial MBANDJOCK , même s’il établit un nouveau record personnel en 10’’51, regrettait également ses erreurs techniques : « Il n’y a pas assez de liaison entre les différentes phases de la course, c’est trop haché. Mon départ est plutôt mauvais, mais derrière mon accélération est bonne. Par contre je ne casse pas sur la ligne. Encore du travail en perspective ! »
Il ne pouvait pas y avoir de 200 ou 400 sans au moins un des frères WALLARD et c’est Guillaume qui s’y est collé cette fois : « Vu les conditions, c’est plutôt bien. Comme toujours, je me retrouve avec un mauvais couloir, mais bon, je ne peux pas m’imposer pour avoir un couloir central, c’est déjà super d’être ici ! D’ailleurs je n’ai su que mercredi que je faisais la compétition ce soir, et j’avais déjà fait ma séance. Je ne suis pas assez à la lutte pour espérer faire mieux que mes 21’’33, mais ça confirme que je suis dans un bon état de forme. Il ne reste plus qu’à trouver la bonne course avec un pic de forme. Dès demain, je cours en Belgique sur 100m. De son côté, Rémi poursuit sa rééducation en piscine. Il a du s’arrêter suite à une sorte de fracture de fatigue, mais comme ça a été diagnostiqué assez tôt, ça ne devrait pas trop l’handicaper pour la saison à venir. »
Sur le 1000m, on retrouvait 2 Arrageois, Thomas PLANQUE et Romain DELMAS, ce dernier étant chargé de donner les rythme des 500 premiers mètres pour Medhi BAALA : "Mon rôle était d’emmener la course sur un rythme de 53’’ au 400, 1’06 au 500. C’est pas des chronos super difficiles à faire, mais là il s’agit de bien les faire, le plus régulièrement possible, sans gêner quand on s’écarte. Il faut mieux avoir un peu de marge ! J’ai bien respecté les consignes, mais ce n’était pas évident car les chronos étaient placés trop près de la ligne, le temps que le chrono se bloque, j’étais déjà passé. Ca c’est bien passé, j’espère que ça veut dire que je pourrais faire moins de 1’51 cette année. Après mon 1500 du deuxième tour des interclubs, j’étais plutôt dans le flou. La semaine prochaine, aux régionaux, j’espère que ça se passera bien et qu’il y aura de la densité sur le 800m".
Son compagnon de club et d’entraînement pouvait finir la course. " Je fais 2’20’’52, c’est mon nouveau record. Dès le 400m, ça va trop vite pour moi, je lâche un peu et je compte les secondes qui me séparent de la tête de course pour savoir où j’en suis. Je suis aux alentours de 1’51’’8 au 800, donc je finis bien. Je ne me suis peut-être pas fait assez mal entre le 550 et le 650, je perds 1m, puis 5m sans trop réagir. C’est quand il y a la cloche que je me dis qu’il fait que je me bouge. La prochaine course ce sera à Strasbourg, sur le 800m"
19/11 | > | ||
19/11 | > | ||
15/11 | > | ||
15/11 | > | ||
13/11 | > | ||
13/11 | > | ||
12/11 | > | ||
05/11 | > | ||
05/11 | > | ||
05/11 | > | ||
04/11 | > | (1) | |
29/10 | > | ||
28/10 | > | ||
22/10 | > | ||
21/10 | > | ||
21/10 | > | ||
18/10 | > | ||
17/10 | > | ||
14/10 | > | ||
08/10 | > |
Nos partenaires majeurs
----
Découvrez le nouveau site Running
----
----
LE SITE LHDFA :
LE SITE LE + VISITE DES
LIGUES DE FRANCE
SUIVEZ LA FREQUENTATION
***
REJOIGNEZ-NOUS SUR :