Au fil des éditions, la course à label Régional de Fleurbaix se déroulant le 1^er dimanche du mois de mars, signe le véritable début de saison des courses sur route, comme le cross de Biache Saint Vaast disputé le même jour marque la fin des cross.

Si on retrouve des épreuves de 1,5 km pour les plus jeunes, de 20 kilomètres pour les plus endurants, c’est essentiellement le 10 km qualificatif qui fait la réputation de l’épreuve. En effet, grâce à un parcours extrêmement plat, sans grande relance, la course est l’une des plus rapides de la région (si ce n’est la plus rapide).

Comme le disent les concurrents : « Le parcours ? C’est plat comme une piste, et en plus il y a moins de virage ! ».

 Mais il n’y a pas que les chasseurs de chrono qui se retrouvent à Fleurbaix, la « masse » est également présente, à tel point que l’organisation a dû depuis déjà quelques années prévoir 2 zones de départ pour accueillir les coureurs (Ils seront 1569 arrivants sur le 10 km cette année).

Peut-on expliquer le succès de cette épreuve ? En citation les principaux avantages relevés par les coureurs : Outre le parcours ultra rapide, entièrement fermé à la circulation, il y a :

La densité présente à tous les niveaux (69 arrivées en moins de 34’, soit une toutes les 3 secondes) :  quelque soit sa vitesse, on ne se retrouve qu’exceptionnellement isolé.

La période : début mars, la quasi totalité des coureurs sont en forme : les marathoniens préparent un des marathons du début du printemps, les qualifiés du championnat de France de cross d’il y a 7 jours sont encore performants, les autres compétiteurs ont eu le temps de se préparer depuis leur retrait des labours. Et enfin tous les joggers, frustrés de bitume pendant les longs mois d’hivers, peuvent enfin se réconcilier avec leur sortie dominicale hebdomadaire.

Le cadre de course : Fleurbaix, presqu’île du Pas de Calais dans le département du Nord, à quelques kilomètres de la Belgique, c’est la ruralité à quelques minutes d’autoroute de Lille. Plutôt que de s’ennuyer dans une zone industrielle, ici c’est la nature et ses fermes de briques rouges qui sert de cadre. On respire l’air à pleins poumons, et pour courir, ça aide ! C’est un village de moins de 2500 habitants qui vibrent pour une matinée au rythme de l’épreuve.

C’est sûrement pour toutes ces raisons que l’équipe organisatrice regroupée autour de Régis LEGRAND s’est vu confier l’organisation du championnat régional du 10 km. Et comme les conditions climatiques  étaient plutôt clémentes (pas de vent, redoutable dans les longues lignes droites du parcours quand on recherche la performance, pas de précipitations qui rendent glissante la chaussée…), on peut considérer qu’encore une fois l’épreuve a été en tous points exemplaire.

Au niveau de la compétition, c’est Brahim BAHMOUCH de l’ACVA qui s’impose en 30’30 pour une petite seconde face au marquettois Nafa BELKAI et Serge TOSON du Douai Sin (30’32). Suivent Alexander KRESTIANINOV (30’35), Michael DUFERMONT (30’40), Karim BOUDJEMAI, Vincent MATTON, Farid OUKAID, Philippe BELLEVILLE (premier V1), et le quimpérois François PITTON. Dans les jeunes catégories, c’est Marc DELFAUX qui s’impose chez les espoirs (22^ème), Julien GRAZY (48^ème) chez les juniors et Sony DELIGNE (49^ème) chez les cadets.  Chez les vétérans Thierry DELANNOY (23^ème) prend la 2^ème place devant Serge HERNOU (29^ème) Jean Jacques TREHOUT (176ème) prend la 1^ère place chez les V2.

Chez les féminines, Fanny PRUVOST (112^ème en 34’59) l’emporte devant la vétérane belge Linda MILLO (35’46), Stéphanie LEGRAND (36’01) et Christine LELAN (37’15) qui prend la 3^ème place du championnat régional. On le voit, une fois de plus les leaders régionaux ont répondu présents.

A noter la participation de 2 handisports en fauteuil roulant.

Sur le 20km, épreuve un peu moins dense mais regroupant près de 1000 participants c’est le Dunkerquois Arnaud NOWE qui s’impose devant l’international du 100km Didier IDZIAK et l’Artésien Sylvain LANDRY, tous les 3 en préparation pour le marathon.

« Pédo » DELVAL, accessoirement 78 en 34’22