Ils participaient au Meeting Gaz de France du Pas-de-Calais en tant que coureurs de l'avant-programme ou pour les meilleurs aux côtés des stars ou en tant que bénévoles faisant partie de l'organisation, retrouvez leurs impressions :

Brahin FILALI, cadet, Liévin, 3ème du 200m en 24''31:  

Q : Dans un 200m décimé par les faux départs, un an après la nouvelle règle, comment la juges-tu ?

B : En fait, ça pénalise plus que ça nous avantage. Quand on n'a pas fait le premier faux départ... on ressent un peu une injustice en fait. Tout compte fait, ça prend plus de temps et on a le stress en plus, on est obligé de plus assurer les départs, on ne peut pas se lâcher pour grappiller quelques secondes sur le chrono comme c'était le cas avec les anciennes règles.

Jean Baptiste « Jibé » BOUTELIERE, espoir, Tourcoing, 1er du 800m en 1'55''70 : 

Q : Comme tous les régionaux, tu as l'habitude de courir à Liévin, mais qu'est ce que ça change une participation dans le cadre du meeting ?

J B : C'est sûr que ça fait toujours plaisir de courir devant autant de monde. C'est une petite motivation de plus, même si après dans la course on n'y fait plus trop attention. Mais c'est sûr que de rentrer dans un stade rempli comme ça, avec des conditions de star, ça fait toujours plaisir et ça motive bien.

Q : Ta saison hivernale a été longue, ta dernière course était les France jeunes il y a 15 jours, il n'y avait pas trop de fatigue aujourd'hui ?

J B : La saison hivernale n'est qu'une préparation pour l'été. Avec mon coach Alain LIGNIER, on ne fait pas de grosse préparation spécifique, seulement un peu avant les France jeunes. Même si ça passe, ça a suffit pour gagner mais il n'y a pas d'accélération finale qu'il aurait dû y avoir pour bien terminer. Il faut dire que dans la course, il y avait beaucoup d'athlètes pour qui c'était leur première course de l'hiver ou qui reviennent de blessure. Je fais encore une fois premier de la région, mais il faut relativiser : JIMMY et THOMAS ne sont pas là, c'est plus facile de courir sans eux pour être premier de la région. 

Mathias VERSAEVEL, senior, US Tourcoing, 3ème du 800 en 1'56''91: 

Q : Est ce que tu pourrais nous décrire ta course ?

M : j'avais dû abandonner aux régionaux, donc c'était mal seule course de l'année. Je suis parti prudemment, et j'ai su accélérer dans le dernier tour pour remonter 3 coureurs. Je suis assez content, et c'est fort logiquement le meilleur temps de ma saison. Ca me remotive pour cet été où j'espère faire un bon truc. Aussi bien je n'ai jamais été bon l'hiver, j'espère que ça passera cet été.

Q : Est-ce que le départ super rapide de l'ensemble des coureurs est à mettre sur le compte de l'ambiance liévinoise, ou alors ça n'a rien à voir ?

M : On avait prévu avant la course qu'il y ait 2 lièvres qui se sacrifient jusqu'au 400, et après, une fois que la course était bien lancée, c'était au meilleur de gagner. De toute façon, la course était montée pour José MONTEIRO qui espérait faire les minima pour les jeux paralympiques. C'est dommage, il n'est pas passé loin. 

Romain « Cogito » DELMAS, senior, RC Arras, 8ème du 800m et lièvre de José MONTEIRO :

Q : Tu devais aider José dans sa quête aux minima paralymiques. Ton niveau est bien supérieur au 1'57''30 demandés, ce n'est pas trop frustrant de courir en dedans de tes possibilités alors que c'est le meeting de Liévin ?

R : Sachant que c'était pour rendre service à José, vu que je cours demain au France de cross, ce n'est pas du tout frustrant, je ne courais pas pour moi. Mais bon, dans la course, ça me titillait un peu d'aller devant.

Mais bon, honnêtement, ça fait plaisir pour José, dommage qu'il rate d'une petite seconde les minima. 

Aurélien CARPENTIER, junior, Etoile de Oignies, 7ème du 800m en 1'58''13 :

 Q : Cet hiver on t'a surtout vu sur 400m. Ce n'est pas trop dur de remonter sur 800 ?

A : Oh que si, c'est dur, surtout que je n'avais pas la préparation. En plus j'ai été blessé un mois...

J'ai fais 1'58''13 à ce qu'il paraît, c'est pas trop mal vu les conditions. 

Maria MARTINS, internationale en demi-fond, venue pour encourager ses camarades. 

Q : Il y a un 1500 aujourd'hui, pourquoi est ce que tu n'y participes pas ?

M : Ben, tout simplement parce que je fais les championnats du Monde la semaine prochaine, et qu'il faut avoir du jus. J'étais un peu fatiguée après les France, je ne pouvais par recourir aujourd'hui, ça ne faisait pas assez de repos.  

Franck ENJOLRAS, senior, ASPTT Lille, 5ème du 800 en 1'57''09 : 

Q: Est ce que tu pourrais nous décrire ta course d'aujourd'hui ?

F : C'est mon 1er 800m en salle de l'année, après un gros travail foncier et quelques compétition de préparation, deux 1500m et un 1000m. Il manque encore une bonne fin de course, il va falloir travailler ça d'ici cet été, mais je sens que je reviens à mon niveau d'il y a quelques années quand j'étais au Coquelicot de Saint Etienne. Là je sors de blessure. J'ai muté pour des raisons professionnelles dans le Nord, et j'ai signé à L'ASPTT Lille. Pour moi c'est un nouveau challenge, je rencontre des gens que je ne connaissais pas, ça me remotive.

Pour cet été, j'espère approcher mon record perso, 1'52, et pourquoi pas le battre, mais bon, on verra cet été !

Q : C'est la première fois que tu cours dans l'ambiance du meeting, qu'est ce que ça change ?

F : J'étais venu voir le meeting l'an passé, mais là de courir dans une ambiance pareille, c'est vraiment très sympathique, ça permet de côtoyer des gens qu'on ne voit qu'à la télévision, du top niveau, et c'est le beau côté de l'athlétisme. 

Amélie HUYGHES, espoir, SO Calais après sa série du 60 m en 7''56 : 

Q : Est ce que tu pourrais nous décrire un peu ta course et tes sensations ?

A : Je fais 7''56 pour la 1ère course, c'est déjà mieux que la semaine dernière à Clermont Ferrand.

Là en fait c'est un peu tard, j'ai coupé après les France Elites, le pic de forme était prévu pour il y a 15 jours, donc logiquement j'aurais dû être de moins en moins rapide, mais bon, on va tout de même essayer de s'arracher pour la deuxième course. Mais comme j'ai tendance à être de mieux en mieux au fil des courses, je préfère en disputer 2 plutôt qu'une !

Q : Quand on est sûr d'aller en finale vu qu'il n'y a que 6 engagées, on n'a pas tendance à en garder un peu sous le pied ? Est ce que tu estimes avoir encore de la marge pour faire mieux en finale ?

A : Là , ça a été une course très perfectible au niveau technique, mais j'estime qu'il faut tout donner à chaque course. S'il n'y en avait eu qu'une, ou s'il y en avait eu 3, ça aurait été pareil, j'aurais tout donné quand même ! 

Danielle VERRIEST, entraîneur de Jimmy LOMBA, avant la course :  

Q : Qu'est ce qu'on ressent quand on a  un athlète engagé dans un telle course ?

D : C'est toujours aussi stressant, on participe et on stresse avec son athlète. Petit à petit, d'années en années, on s'habitue, mais ça reste stressant. C'est toujours comme ça, il (Jimmy) le sait et je sais qu'il est aussi stressé, donc on partage l'un et l'autre ce stress.

Q : Qu'est ce que représente cette course pour Jimmy ?

D : Ce sera certainement ça dernière course de la saison hivernale. De toute façon la saison hivernale était prévue sur une période très courte, quelques 800m, 2 1000m, c'est parfait dans le cadre de la préparation. Il ne faut pas que la saison hivernale dure trop longtemps. Là il va prendre quelques jours de repos et après il est prévu une nouvelle période de préparation pour cet été.

Jimmy LOMBA, Senior, ASPTT Lille, 2'21''50 au 1000m, nouveau record régional :

Q : Alors Jimmy, comment se présente la suite de la saison ?

J : L'objectif de l'année est bien entendu les Jeux Olympiques. Pour les préparer, je vais faire un petit stage de 2 semaines dans le sud du Portugal pour préparer le foncier, après j'entamerai un stage de 3 semaines avec la Fédération Française d'Athlétisme en Afrique du Sud.

Q : Tu es un pur Nordiste, qu'est ce que ça te fait de courir devant ton public ?

J : Ca fait tout le temps plaisir, mais bon, pour l'instant, je n'ai rien à lui offrir et je suis un peu déçu.

Q : Aujourd'hui, t'étais tu fixé un objectif précis ?

J : Non, la course d'aujourd'hui n'était vraiment pas prévue au programme, mais je suis content de l'avoir fait et d'être allé au bout ! Maintenant, place à une semaine de vacances bien méritée, histoire de recharger les batteries pour repartir.

Q : Est ce que tu arrives à te consacrer à 100% à l'athlétisme ?

J : Non, actuellement j'ai un emploi par la Mairie de Lille comme animateur sportif sur le quartier de Fives. C'est un mi temps qui permet de m'entraîner, mais au niveau de la récupération, ça pèche un peu ! Là, en cette fin de saison, je sens que la fatigue arrive !

Q : Qu'est ce que représente les J.O., le couronnement d'une carrière,

J : Oui, tout à fait ! J'espère les faire au moins une fois dans ma carrière, et pourquoi pas cette année !

Q: Danièle VERRIEST, ton entraîneur nous confiait  tout à l'heure qu'aujourd'hui, c'était du bonus quoiqu'il arrive. Es tu de son avis ?

J : Oui, tout à fait, c'est une course qui arrive comme ça, que l'on n'a pas préparée... C'est que du bonus !

Aurélie MAHIEUX, espoir , ASPTT Lille,  8''58 en série du 60m haies :  

Q : Comme tous les régionaux, tu es habituée à courir à Liévin, qu'est-ce que ça change de le faire dans le cadre du meeting ?

A : C'est plus que motivant, mais c'est clair que je n'ai pas l'habitude de concourir contre des filles de ce niveau là. Ca fait prendre un peu de recul, et en plus ça fait toujours une bonne expérience.

Q : Ce n'est pas trop déstabilisant d'affronter la championne du Monde du 100m haies ?

A : C'est sûr que c'est motivant, mais en même temps il faut faire gaffe à ne pas se dire « Je vais me faire tuer ».

Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas d'espoir pour rentrer en finale qu'il ne faut pas être motivée. De ce côté là ça a été, mais c'est certain que ce n'est pas très évident ! J'ai quand même réussi à battre mon record, donc c'est plutôt positif. J'aurais bien aimé faire moins de 8''55, ce sera pour une prochaine fois. 

Carima LOUAMI, senior, US Tourcoing,  7''53 en finale du 60m : 

Q :Alors satisfaite de ta course en finale ?

C : Oui, bien mieux qu'en série ! Après les séries, j'étais un peu même fort déçue. Ca beau être une opportunité de courir au meeting, on a toujours envie de faire une perf !Je ne suis pas en dessous des 7''50, mais ça finit bien la saison. Un beau  meeting, un petit chrono sympa et voilà ! 

Thomas PLANQUE, senior, RC ARRAS, lièvre sur le 1000m :

Q : Tu étais chargé d'emmener la course sur les 650 premiers mètres, comment ça s'est passé ?

T : Ca c'est passé globalement comme prévu, les temps demandés ont plutôt été respectés et le record est tombé.

Q : C'était la seule sortie hivernale de Medhi BAALA, vu que tu devais l'emmener, comment l'a tu trouvé ?

T : Pour sa première compétition, il est déjà fort, mais c'est dur à juger sur une seule course.

Q : Ce n'est pas trop frustrant de faire lièvre alors que tu aurais pu participer à la course ?

T : En fait, j'avais le choix, j'ai été prévenu suffisamment à l'avance. Si j'ai choisi de faire le lièvre, c'est que ça me convenait.

Q : Le record de France est tombé. Est-ce que ça fait plaisir et est-ce que Medhi t'a félicité pour ton travail ?

T : En fait, je n'ai encore revu personne depuis la fin de la course. Je suis content que le record soit tombé car comme ça, je n'ai pas travaillé en vain !

Vanessa BOSLAK, espoir, ASPTT Lille, 4m35 à la perche : 

Q : Pour une fois, tu n'étais pas la seule régionale du concours puisqu'il y avait également Élise DUBOQUET. Est-ce que tu as pu suivre son concours ?

V : Élise est en pleine progression, elle a passé 4m11 la semaine dernière au championnat de France de Clermont Ferrand. Aujourd'hui elle a du se contenter de 4m, mais en commençant à 3m80, c'est très bien. Elle va sûrement encore progresser par la suite, et on verra ce que ça donnera cet été.

Q : Pour tes études et l'entraînement, tu es « exilée » sur Paris. Est-ce qu'un concours ici, dans ta région d’origine, est différent d'un autre ?

V : Ca fait toujours plaisir de revenir dans la région. Il y a peut être un peu plus de sollicitation et d'attention, c'est pas toujours évident à gérer, mais j'essaie toujours de me faire plaisir quand je viens concourir ici dans le Nord.

Q : Tu as déclaré être attirée par les épreuves combinées. Pour l'instant, les filles doivent se « contenter » d'un heptathlon, et il n'y a pas de perche. Penses tu que les filles devraient participer comme les garçons à un décathlon ?

V : En même temps, je ne suis pas une spécialiste de épreuves combinées, mais j'aimerai bien qu'il y ait de la perche ! Parfois il y a des décathlons organisés hors championnats pour les féminines, et ça doit être plaisant d'effectuer une telle compétition en fin de saison. Ca me brancherait bien. Mais bon, il faut trouver le temps et que ça tombe bien dans le calendrier, mais ce serait vraiment avec plaisir !

Q : En cette année olympique, il n'y aura pas de « conflit » entre les études et l'entraînement ?

V : Je bénéficie d'aménagement au niveau de mon cursus scolaire, je fais mon cursus en 5 ans au lieu de 3, mais bon, on est bien obligée de bosser un minimum, et j'ai stage tous les matins en hôpital. C'est pas évident de rester 3h 3h30 debout à s'occuper des patients et après d'aller s'entraîner ! C'est fatiguant, je ne suis pas une athlète professionnelle, je fais ça par passion, et des fois ça engendre une fatigue nerveuse dont on se serait bien passée !

Là, en ne comptant pas cette année, il me reste 2 ans, donc ce n'est pas encore terminé !

Grégory Lecler : Le responsable de l'acheminement des athlètes : 

Q : Cette année, les conditions climatiques étaient un peu difficiles, avec de la neige, des gelées... Ca n'a pas trop contrarié le travail de ton équipe ?

R : Ca a un peu gêné, mais en restant prudent, il n'y a pas de souci. On fait tout pour que ça se passe bien quelque soit le temps. Par contre au niveau des avions, à l'aéroport de Bruxelles, il y a eu pas mal de retards. On a dû attendre 2h30 environ un sprinter italien. C'est fatigant à la fois pour eux et pour nous, car ça nous fait rentrer très tard dans la nuit.

Une des jeunes filles du protocole : Karine Darragus 

Q : Ca consiste en quoi ton travail au protocole ?

R : Je cours après les athlètes !

Q : Et ce n'est pas trop dur ? Ils sont si fatigués que ça après leur épreuve ?

R : Ils ne sont jamais fatigués les athlètes ! C'est terrible !

Q : Et plus sérieusement, ça consiste en quoi ?

R : Je dois garder les 3 premiers jusqu'à la remise des récompenses, mais ce n'est pas évident, on ne voit pas toujours bien qui est le vainqueur, c'est un peu la cohue ici avec les interviews... Comme en plus ils se changent, parfois on ne les reconnaît plus !

Aurélie LE GUILLOUX, chargée de la mise à jour en direct du site du Meeting :  

Q : En quoi consiste ton travail aujourd'hui ?

A : Des étudiants sont là pour recueillir des interviews, et avec Claire DUBOIS on les tape pour le site du meeting. Mais bon, on n'a trop de boulot, on ne voit aucune épreuve... Par contre c'est la course pour taper le plus vite possible ! Là ça va, il y a la présentation des stars qui permet de refroidir un peu les doigts !

Une des jeunes filles qui donnent les bouquets à l'arrivée,

Ravie d’être en photo avec le Suédois WISMANN : 

Q : Tu fais partie des rares non coureurs à fouler la piste. C'est agréable ?

R : C'est Gé-ni-al ! On est tout prêt des athlètes, on peut même les toucher ! C'est génial ! Parfois on a même un petit sourire, c'est le bonheur.

Q : En général, le bouquet ne reste pourtant pas très longtemps dans le bras des vainqueurs, le plus souvent ils le lancent au public non ?

R : Oui, en général, mais par contre Christine ARRON l'a gardé. Les autres l'ont lancé.

Q : Qu'est ce que ça fait d'offrir des fleurs à Hicham EL GERROUJ, WISMANN ou autres ?

R : Ca fait plaisir, surtout qu'en général on a un petit sourire après ! C'est pas mal ! Et puis on peut faire des photos !

Amélie HUYGHES, espoir, SO Calais, 7''59 en finale :

(interviewée par le journaliste de France Bleu Nord) 

Q : Course difficile de part le niveau de la concurrence, finalement vous avez vraiment fait une belle course !

A : C'est déjà une surprise d'être ici, je suis un peu l'invitée de dernière minute. Mais c'est toujours un bonus pour la saison. Je ne suis pas tout à fait surprise de mon résultat car je n'étais plus tout à fait préparé pour ça : Il était prévu de finir la saison au championnat de France Élite de Clermont Ferrand. Mais le principal objectif était le championnat de France jeunes d'il y a 15 jours ici même, que j'ai d'ailleurs remporté.

Q : Ce n'est pas trop impressionnant de courir aux côtés de Christine ARRON et Muriel HURTIS ?

A : Ca fait quelque chose effectivement, mais bon, il faut se dire que c'est des athlètes comme les autres !

L'année prochaine je serai dans leur catégorie, il faudra bien faire avec !

Q : Vous vous êtes sentie comment pendant la course ? Sereine ou tendue ?

A : J'ai fait un meilleur départ qu'en série, mais la suite a été plus laborieuse. C'était difficile d'enchaîner les foulées de façon cohérente.

Q : Quel est votre grand objectif de la saison à venir ?

A : Faire championne de France espoir sur 100m cet été. Au niveau international, il n'y a pas vraiment d'objectif, je suis dernière année espoir. Les J.O., il faut être réaliste, ce n'est envisageable !

Q : Un grand espoir pour le sprint français donc !

A : J'espère le rester dans les années à venir ! Par la suite, en senior, je compte me mettre aux épreuves combinées. Je m'y suis déjà essayée cet hiver, ça irait mieux si on pouvait avoir  de quoi s'entraîner correctement en hiver. Là on n'a qu'une petite salle dans la Citadelle, ce n'est pas top ! Il a été question un moment de coupler une piste d'athlétisme avec la nouvelle salle pour le basket, mais le projet a malheureusement été abandonné.

Propos recueillis par Pédo Delval