Au programme de ce vendredi : du bus, du bus puis encore du bus, puisque l’arrivée à Nice se fit vers…23 heures, après avoir arpenté pas moins de 3 fois la promenade des Anglais de l’aéroport ou port à la recherche de la route de l’Auberge de jeunesse (vive le GPS !).

Tout ce temps libre fut mis à profit pour faire connaissance avec ses compagnons de voyage, y compris les « chauffeuses », ou plutôt les « pilotes » du bus (faut voir la largeur des rues, en pente, de Nice ou de Monaco !) dont c’était la 1^ère sortie hors de la région Nord, avec un bus encore en rodage (et qui a nécessité quelques réparations sur place) et qui allaient rouler pour la 1^ère fois de nuit au retour ! Si vous avez un compte rendu et des photos de ce déplacement, c’est que ça c’est plutôt bien passé. OUF !

Une fois le repas englouti dans un silence quasi religieux tant la faim était présente, petite surprise : dans une auberge de jeunesse, on doit aider à la vaisselle !

Ensuite, chaque groupe (non mixte, il faut le préciser) prit possession de sa chambre qui portait non pas un numéro, mais un nom : « vive la jeunesse » « mai 68 » ou plus simplement « neige et soleil ».

Le samedi matin, après un petit déjeuner très matinal pour certains, peu habitués à être levés à 8h00, c’était quartier libre. Si certains en ont profité pour s’entraîner (on taira le nom des 2 fayots dont je fais parti !), la majorité a préféré partir à l’aventure en ville, et plus spécialement du front de mer ou des sex-shop du quartier de la gare, ou encore piquer une tête dans la piscine pour ceux, rares, qui avaient pensé à prendre le maillot de bain.

Après le déjeuner et "la vaisselle", départ pour le Stade Louis II de Monaco où se déroulait la finale du Grand Prix en la présence du président de IAAF Mr Lamine DIACK et son Altesse le Prince Albert dont la présence a beaucoup troublé Jonathan.

Après avoir fait quelques détours dans la principauté, le groupe arrivait enfin dans le petit stade monégasque qui a dû connaître une influence record pour un meeting d’athlétisme.

La saison touchant à sa fin, la prime de 30 000 dollars (soit à peu près le même en euros) promise aux vainqueurs n’a pas poussé tous les champions olympiques à s’aligner au départ. Peu d’américains (sauf à la perche homme), pas d’El Gerrouj sur la piste, mais s’il y avait bien un BEKELE, c’était le frère cadet du vainqueur du 10 000m.

S.Diagana et N. Monfort très sollicités

Une fois le meeting fini, il a été laissé 1h30 de quartier libre pour visiter Monaco et admirer les fastes et les chromes des voitures et des yachts. Puis retour en bus, à nouveau quelques détours dans Nice (le retour a pris 40’ de plus que l’aller, alors que la circulation n’avait pas changé….

Après le dîner pris à nouveau en retard, ce qui nous fâcha définitivement avec le cuistot, quartier libre pour les majeurs volontaires ou consignation dans l’auberge pour les quelques mineurs présents.

Le dimanche matin, après avoir vidé les chambres, le scénario du samedi s’est répété et tout le monde ou presque prit le bus pour la plage en galet. Résistant difficilement à l’appel d’une eau à (selon moi) 22°C et au grand soleil, on commençait à enlever les chaussures pour faire une petit bain de pied qui très rapidement tourna au strip-tease afin de piquer une tête dans la Méditerranée. Peu avait prévu le maillot de bain et la serviette (2 en tout ! ), mais la mode étant aux sous vêtements de couleur, quasiment tous les volontaires (une petite dizaine dont 2 filles ! Désolé, il n’y a pas beaucoup d’images, j’étais dans l’eau et l’appareil n’étant pas étanche…) purent se baigner dans un eau quasi transparente. On aurait même aperçu un cachalot blanc fretinois (je sais qu’il y a des photos, mais par décence… ).

Au moment de repartir prendre le bus, 2 théories s’affrontèrent parmi les baigneurs encore mouillés : les adeptes du « rien en dessous du pantalon » et ceux du « je reste trempé ». Heureusement, le soleil et la chaleur aidant, ni les uns ni les autres ne s’enrhumèrent !

L’après midi, fin des épreuves avec la régionale Vanessa BOSLAK qui passa 4m35 à la perche, concours dans lequel la russe ISINBAYEVA s’approcha de son record du monde, tout comme Said Shaheen sur le steeple. On assista encore au dernier demi-tour de piste du Namibien Francky FREDERICKS et aux courses de Christine ARRON, Linda FERGA,  Margareth MAURY, Naman KEITA alors que la veille les tricolore étaient représentés par KAPEK et Leslie DJHONE.

Ensuite quand tout le monde eut retrouvé le car (…) la longue, mais alors longue route du retour commença, avec un retour dans les frimas du nord un peu difficile quand 24 heures auparavant on se baladait encore en short et en débardeur. Et c’est avec près de 3 heures de retard sur l’horaire prévu que le périple s’achevait, avec pas moins de 35 heures de car sur les 75 qu’aura duré le déplacement.

Qui dit mieux ? (ou pire ?)

Frédéric « Pédologue » DELVAL

(petite pensée pour ma grand’mère dont j’appris le décès dans le bus du retour 22/07/1911  -  19/09/2004)