Des bénévoles sélectionnés aux Championnats du Monde à Budapest !

Il se dit souvent que les athlètes ne sont pas assez mis en valeur, que l'on ne parle pas assez d'eux, que l'on ne reconnaît pas suffisamment leurs mérites…soit, mais que dire des bénévoles, des personnes qui s'impliquent toute l'année au profit des autres, qui dépensent de leur temps sans compter tout en restant dans l'ombre ? Alors, que dire ?

Et bien tout simplement que leur situation médiatique est pire que celle des athlètes ! Que la reconnaissance de leur valeur est infinitésimale !

On argumentera qu'ils n'attendent pas ça, eux-mêmes vous le diront. Mais franchement de temps en temps, on pourrait penser un peu plus à eux…et bien voilà que pour une fois trop rare les attentions se sont tournées vers eux :

Gaz de France en collaboration avec l'association " Fais nous rêver" a récompensé 6 jeunes impliqués dans la vie sportive régionale en les emmenant, accompagnés par un officiel de la Ligue, aux championnats du Monde en salle à Budapest.

Six structures participant activement aux opérations mises en place par la LNPCA tout au long de l'année ont été sélectionnées par la Ligue et chaque structure devait choisir la personne qu'elle considérait la plus méritante.

Les heureux élus sont :

Guy CARTON (20 ans) entraîneur à l'Union Sambre athlétisme et coordonnateur des activités du centre de loisir de la ville de Marpent

Claire LOISON (24 ans) membre de l'association de promotion de l'Epeule à Roubaix et passionnée d'athlétisme.

Julie LECOCQ (18 ans) athlète et entraîneuse à l'AC Audomarois.

Morgane DUCHENE (17 ans) entraîneuse au club de Boulogne et animatrice l'été.

Rémy DELANNOY (20 ans) animateur au centre social de Liévin.

Gwendoline DUBART (17 ans) entraîneuse au club de Fretin et animatrice sur le kidStadium.

Et comme accompagnatrice, les responsables de la Ligue ont choisi Catherine BARTIER pour récompenser son implication dans la vie de l'athlétisme régional.

Savez-vous qu'en Hongrie il y a des Mc Donald bien sûr mais également des magasins Match, qu'il existe des immenses centre commerciaux où l'on retrouve exclusivement les grandes marques Occidentales ?

Que les habitants mangent beaucoup de plats sucré/salé ?

Qu'ils ont l'habitude d'aller se relaxer dans des bains chauds naturel ?

Que dans la Capitale Buda et Pest se situent de chaque côté du Danube ? 

Que les Hongrois ne veulent plus parler le russe et parlent de plus en plus anglais ? 

Que l'on ne trouve pas de souvenirs à ramener chez soi ?

Qu'en plus des championnats du Monde en salle ils organisent un Meeting international en plein air et un Meeting international en salle ? 

Que la salle a d'ailleurs été détruite par un incendie il y a 3 ans et que le Meeting a dû être annulé ?

et enfin, qu'aucun Hongrois n'a eu de médailles à Budapest ?

Voilà ce que Julie, Claire, Morgane, Rémy, Gwendoline, Guy et Catherine ont pu (entre autres) découvrir en se rendant du 5 au 7 mars à Budapest en Hongrie.

Catherine BARTIER dirigeante au CG Haubourdin à qui nous avons demandé de nous décrire son séjour pourrait vous en parler des heures : "C'était exceptionnel, l'organisation, l'ambiance tout était parfait. J'ai d'abord été très surprise lorsque l'on m'a proposé de faire partie du déplacement mais je n'ai pas hésité une seule seconde.

Nous sommes partis le vendredi matin tôt pour prendre le TGV vers Roissy. Nous étions accompagnés par des personnes de Gaz de France, de l'association "Fais nous rêver" et du Conseil Général du Pas-de-Calais.

Nous sommes arrivés à 12h30 à Budapest. Il y avait de la neige et il faisait -4°C. Après le repas nous avons fait la visite de la ville en bus, c'est très joli, il y a beaucoup d'anciens bâtiments, de cathédrales mais les habitants en général n'ont pas l'air très gais.

En fin d'après-midi, ils nous ont emmené dans les bains chauds situés en ville. C'est assez particulier de se baigner en extérieur alors qu'il y a de la neige. C'était très agréable ! Il y avait beaucoup de monde, certains jouaient aux échecs dans le bain. Le soir, on est allé dans un restaurant très chic à 2 pas de l'hôtel, foie gras, canard au menu.

Nous avons passé la journée du samedi au stade, bien que le matin nous avons dû assister à la conférence de presse de l'opération, nous devions échanger avec de jeunes Hongrois mais le contact a été difficile, Philippe Lamblin et Michel Jazy étaient présents.

Le stade était plein mais l'ambiance pas exceptionnelle, nous étions les seuls à encourager avec un drapeau français. Les Tchéques aussi mettaient l'ambiance. Nous avons assisté à la finale de la perche avec Vanessa Boslak, nous étions placés devant. C'est assez spécial l'aménagement de la salle, car ils doivent à chaque fois démonter l'aire de poids qui est installée sur la piste de 60m, les filets sont fixés au plafond et ils sont descendus entre les séries et les finales du 60m. Même les sauteurs en hauteur doivent prendre leur élan au niveau des 60m.

Nous sommes repartis vers 19h00, Gaz de France nous a offert un cadeau (sac, drap de bain et tee-shirt), puis en attendant le repas, nous avons mis un point d'honneur pour tester les installations de l'hôtel : la piscine et le sauna !

Nous avons de nouveau été emmenés dans un excellent restau où les proportions étaient gargantuesques ! (heureusement que l'on ne partait que 3 jours !...). Une petite visite de discothèque s'est évidemment imposée. Aucune surprise de ce côté-là, musique et décor identiques à ceux trouvés en France (mais ne pensez surtout pas que j'ai l'habitude de fréquenter ces endroits !).

Le lendemain matin, nous nous sommes levés tôt pour aller faire du shopping dans un grand centre commercial près de l'hôtel. Impossible de trouver des magasins de souvenirs, à part des tee-shirts trouvés à l'hôtel. Tous les magasins sont ouverts de 10h00 à 22h00 même le dimanche.

Il était déjà temps de reprendre l'avion qui avait 2 heures de retard, ce qui nous a fait manquer le train pour Lille. Nous avons dû acheter de nouveaux billets, la SNCF n'a rien voulu savoir.

J'ai passé un séjour inoubliable, si au début je m'inquiétais de me retrouver avec des jeunes plus âgés que je ne pensais, car je suis plus habituée à côtoyer des jeunes de 14-15 ans, j'ai été vite rassurée car ils étaient tous très sympathiques. Nous étions toujours d'accord pour faire les activités. Sur le plan sportif, c'est dommage qu'il n'y avait pas plus de français à encourager et pas assez de médaille. Mais cette expérience m'a donné l'envie d'aller voir d'autres championnats internationaux, pourquoi pas les Championnats du Monde à Helsinki en 2005, on irait en camping-car, n'est-ce pas Noël ?"